Publié dans Société

Eglise catholique - Le Nonce apostolique, Mgr Tomasz Grysa, dans nos murs 

Publié le lundi, 02 janvier 2023

Une nouvelle ère pour les églises catholiques de Madagascar. Le nouveau Nonce apostolique, Monseigneur Tomasz Grysa, est arrivé dans le pays dimanche dernier, selon le département communication de cette église, et ce deux mois après sa nomination. Il succède à Mgr Paolo Rocco Gualtieri qui a été affecté au Pérou. 

En même temps, il a été ordonné évêque par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, à la basilique archi-cathédrale Saint-Pierre et Paul de Poznan en Pologne. 

Monseigneur Tomasz Grysa est né en Pologne le 16 octobre 1970. Il a été ordonné prêtre le 25 mai 1995 et a exercé dans l'archi-diocèse de sa ville natale. Il est titulaire d'un diplôme de Droit canonique. Avant sa nomination, il a été nommé à la Nonciature apostolique en Israël et à la délégation apostolique à Jérusalem et en Palestine, le 1er juillet 2019. 

Il est entré dans le service diplomatique du Vatican le 1er juillet 2001 et a presté successivement dans les représentations pontificales. Le 1er juillet 2002, il a été nommé secrétaire de deuxième classe et a travaillé à la Nonciature apostolique en Inde. Il a été secrétaire de première classe, le 1er juillet 2006, et a été transféré en Belgique, le 27 mars 2008. Le 1er juillet 2010, Mgr Grysa a été élevé au rang de conseiller de deuxième classe et a été nommé à la Nonciature apostolique de Mexique, le 1er juillet 2011 puis au Brésil en 2013. Il a été nommé conseiller de première classe le 1er juillet 2014 et a représenté le Saint-Siège à la Mission permanente des Nations unies en 2016. 

Monseigneur Grysa est polyglotte. Outre le polonais, il parle le français, l'anglais, l'italien, le portugais, le russe et l'espagnol. 

2022 a été une année de réussite pour les églises catholiques de Madagascar. Des nominations ont été effectuées pour occuper les postes vacants depuis plusieurs années. 

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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